au fond d’une vallée laisser mes alluvions
je veux me soulager en gouttes par millions
et faire d’un sol aride une plaine fertile
déborder de mon lit enlacer les presqu’îles
me répandre en méandres et les galber d'amour
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Par monts et par vaux
dévoué à la vie je dévale
je suis l’eau sans qui la vie
serait vain mot je suis l’eau
je voudrais m’engouffrer tout au fond des canions
dessinant les contours et creusant mon sillon
j’enfante des torrents des rivières et des lacs
j'ondule en vagues houleuses et je gonfle, en ressac
en geiser je jaillis je joue je m'éparpille
Par monts et par vaux
dévoué à la vie je dévale
je suis l’eau sans qui la vie
serait vain mot je suis l’eau
Jusqu’au pied des falaises et dans les bras de mers
je me ferai déluge de déserts en rizières
répandue dans les gorges les deltas les artères
étendue sur toute la surface de la terre
étendue sur toute la surface de la terre
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