Sens tu mon corps incandescent
cédant aux démons de l’envie
sur des charbons ardents
j’espère une accalmie
Ma peau brûlée par le soleil
attend ta bouche d’incendie
faut dire qu’ça fait une paye
qu’tu m’bois jusqu’à la lie
tu avales tout
comme une enfant
qui croit tout
comme une éponge
tu avales tous mes remous
je suis comme une source tarie
puisqu’en en aval il y a toi
déjà je m’assoupis
me laisses-tu le choix
Dans le maniement de langue
tu as fait de sérieux progrès
vidé de tout, exsangue,
je n’ai aucun regret.
tu avales tout
comme une enfant
qui croit tout
comme une éponge
tu avales tous mes remous
j’dépend de tes lèvres vermeilles
moi qui ai vécu suspendu
à ces deux fruits charnus
à nuls autres pareils
embrase moi quand le soleil
va disparaître à l’horizon
demain on appareille
vers les mortes saisons
tu avales tout
comme une enfant
qui croit tout
comme une éponge
tu avales tous mes remous
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