13.2.13

LE PAROLIER (cédé à Cabrel pour 150 euros)

Pour te balancer quelques rimes
eh bien je suis payé au mot
vois tu mon gars ça me déprime
parce qu’aujourd’hui ça fait défaut

Et pourtant sans répit je trime
c’qui sort de ma plume c’est zéro
pour les bons mots de Magnes à Nîmes
n’est pas qui veut Victor Hugo

Je claque des doigts, je m’escrime
je n’fais que du vade retro
que veux-tu pour quelques centimes
on trouve pas toujours le tempo

je barre je gratte je supprime
dans la corbeille en p’tits morceaux
pour du premier choix t’imagines
c’qu’il faut de papier au kilo

elle ira pas dans les latrines
car cette chanson c’est mon boulot
voilà je persiste et je signe
mais y’a plus d’encre dans mon stylo

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