Qu’il est long le chemin qu'il reste à parcourir
pour retrouver l’amie partie sans prévenir
tenter sa chance ailleurs par un matin d’automne
dans la tête on n’entend que ses pas qui résonnent
pas même un petit mot, pas l’ombre d’un indice
ni même son odeur sur la taie d’oreiller
on ne peut plus grand chose quand les voiles se hissent
déjà l’ancre est levée, elle va appareiller
mon amie mon âme soeur
s’il te prenait l’envie de revenir
tout t’est permis tu peux bâtir
ta vie sur la mienne
dans le calme immobile j’ai baissé les paupières
et j’ai su que les heures sont des années-lumières
J'ai vu des silhouettes perchées sur les falaises
j'ai vu des cœurs ardents qui narguaient les fournaises
pour qui donc âme sœur m'auras-tu détrôné
tout se fondait si bien en un précieux alliage
A quoi me sert-t-il donc de régner sans partage
sur un trésor enfoui, perdu, abandonné
mon amie mon âme sœur
s’il te prenait l’envie de revenir
tout t’est permis tu peux bâtir
ta vie sur la mienne
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire